PresseTrevouxStCyr Imprimer
Dimanche, 05 Septembre 2010 14:57

Article de la Voix de l'Ain (04/04/2003)

"    Harmonie de Trévoux concert de printemps

L'Harmonie de Trévoux nous a habitués à ses concerts saisonniers mais l'habitude n'est pas devenue une routine et les spectateurs toujours aussi nombreux ne s'en lassent point : c'est dire la qualité de la prestation.

Les conditions d'interprétation à la salle des fêtes ont été fortement améliorées par l'installation, grâce au financement de la municipalité et au montage du personnel technique, d'une nouvelle estrade : plus de place sur scène et confort auditif en net progrès.

L'Orchestre Junior, sous la direction de Ludovic Vernu, a ouvert la soirée en interprétant : Anistka de J. Niis, Aladdin de Menken et Briscola de Reinter démontrant ainsi que la relève est assurée et que l'Ecole de musique est d'un haut niveau.

L'Harmonie de Trévoux a suivi, sous la baguette de Jean‑Yves Bernardin qui a débuté par la Norsk Dans N°1 de A. Eversen et G. Buitenhins, fort enlevée mais avec des passages plus calmes (prévus pour que les danseurs reprennent leur souffle) pendant lesquels les instruments expriment leur individualité. Suivi le «carnaval des animaux» de Saint‑Saëns (une «fantaisie zoologique») que l'auteur avait fait pour un mardi‑gras et qu'il ne voulait pas entendre interprétée) où les musiciens ont su nous faire «voir» un véritable défilé animalier !
C'est avec mélancolie que les générations du temps de la télévision en «noir et blanc» ont retrouvé «Histoires sans paroles» de T. Muller.
En finale, nous avons eu de la musique de danse américaine (venue, bien sûr, d'Irlande!) : Simple Gifts de R. Smetts.

Après la pause, vint l'orchestre «invité» : l'Harmonie de St‑Cyr‑au‑Mont‑d'Or, sous la direction de Serge Desautels : la scène agrandie aurait pu sembler quelque peu trop imposante pour un groupe un peu plus réduit, mais il fallait bien toute cette place pour un chef vivant totalement la musique et la dirigeant tout en l'exprimant physiquement ! Le public a été subjugué et enthousiaste dès l'interprétation d'«Eljena à Magyar» pièce hongroise de J. Strauss (c'était l'époque de l'empire austro-hongrois) suivie par la «Pie voleuse» ouverture de l'opéra de Rossini, d'une sélection de West Side Story de Bernstein puis, en direct des années «swing» Take the «A» Train de Strayhorn et de l' «opéra de Quatre Sous» (Weill) : Mack the knife.
Le public a eu des fourmis dans les jambes lors du «bis» par les «danses hongroises» de Brahms et a apprécié la reprise de «Mack the Knife» dans un «ter» non prévu !

L'Harmonie de St Cyr a apprécié cette «sortie» et espère que des rencontres seront de nouveau possibles avec celle de Trévoux.

... Comme quoi les «Harmonies» peuvent être très différentes et avoir des rencontres... harmonieuses !        "